Pièce De Monnaie Romaine

Pièce romaine authentique PROBUS Antique 277AD Lugdunum FELICITAS NGC Ch AU i81650


Pièce romaine authentique PROBUS Antique 277AD Lugdunum FELICITAS NGC Ch AU i81650
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Article: i81650 Pièce ancienne authentique de. Antoninien de bronze (BI Aurelianianus) 23mm à la menthe de Lugdunum, frappée de juin à décembre 277 après JC. Référence : RIC 104 ; Cohen 713 ; Bastien 188 Certification : NGC Ancients. Ch AU 4285010-008 IMP C PROBVS. AVG, buste radié et cuirassé de Probus tourné vers la droite.

TEMPOR FELICI / I, Felicitas debout de face, tête vers la droite, tenant un caducée dans sa main droite et une corne d'abondance dans sa main gauche. Dans la culture romaine antique, felicitas (du latin adjectif felix, "fructueux, béni, heureux, chanceux") est une condition de productivité divinement inspirée, de béatitude ou de bonheur. Felicitas pouvait englober à la fois la fertilité d'une femme et la chance ou la bonne fortune d'un général.

La personnification divine de Felicitas était cultivée comme une déesse. Bien que felicitas puisse être traduit par "bonne chance", et que la déesse Felicitas partage certaines caractéristiques et attributs avec Fortuna, les deux étaient distinguées dans la religion romaine. Fortuna était imprévisible et ses effets pouvaient être négatifs, comme en témoigne l'existence d'un autel à Mala Fortuna ("Mauvaise chance"). Felicitas, en revanche, avait toujours une signification positive. Elle apparaît avec plusieurs épithètes qui mettent l'accent sur les aspects de sa puissance divine.

Felicitas avait un temple à Rome dès le milieu du IIe siècle av., et pendant l'époque républicaine, elle était honorée lors de deux fêtes officielles de la religion d'État romaine, le 1er juillet en conjonction avec Junon et le 9 octobre en tant que Fausta Felicitas.

Felicitas continua de jouer un rôle important dans le culte impérial et était fréquemment représentée sur des pièces de monnaie comme symbole de la richesse et de la prospérité de l'Empire romain. Ses attributs principaux sont le caducée et la corne d'abondance. Le mot anglais "felicity" dérive de felicitas.

En tant que vertu ou qualité. Dans son sens religieux, felix signifie béni, sous la protection ou la faveur des dieux ; heureux. Ce qui est felix a atteint la pax divom, un état d'harmonie ou de paix avec le monde divin. Le mot dérive de l'indo-européen dhe(i)l, qui signifie heureux, fructueux, productif, plein de nourriture. Les mots latins apparentés comprennent femina, "femme" (une personne qui fournit de la nourriture ou allaite) ; felo, "allaiter" en ce qui concerne un nourrisson ; filius, "fils" (une personne allaitée) ; et probablement fello, fellare, "pratiquer la fellation", avec à l'origine un sens non sexuel de "sucer". L'association magique continue de la puissance sexuelle, de l'augmentation et de la bonne fortune générale en matière de productivité est indiquée par l'inscription Hic habitat Felicitas ("Felicitas habite ici") sur un relief apotropaïque d'un phallus dans une boulangerie de Pompéi. Dans la culture romaine archaïque, felicitas était une qualité exprimant les liens étroits entre la religion et l'agriculture.

Felicitas était en jeu lorsque le sacrifice suovetaurilien effectué par Caton l'Ancien en tant que censeur en 184 av. a été contesté comme ayant été improductif, peut-être en raison d'un vitium, d'une erreur rituelle. Au cours des trois années suivantes, Rome avait été frappée par un certain nombre de mauvais présages et de prodiges (prodigia), tels que des tempêtes violentes, des épidémies et des "pluies de sang", qui avaient nécessité une série d'expiations (supplicationes). Le discours que Caton a prononcé pour se justifier est connu sous le nom d'Oratio de lustri sui felicitate, "Discours sur la felicitas de son lustrum", et n'a survécu que sous forme de citation possible par une source ultérieure. Caton dit qu'un lustrum devrait être considéré comme ayant produit de la felicitas "si les récoltes avaient rempli les greniers, si la récolte avait été abondante, si l'huile d'olive avait coulé lentement des bosquets", indépendamment de tout ce qui aurait pu se passer.

L'efficacité d'un rituel pouvait ainsi s'exprimer par sa felicitas. La capacité de promouvoir la felicitas est devenue la preuve de l'excellence et de la faveur divine. Felicitas était à la fois un don divin, une qualité qui résidait en chaque individu, et une capacité contagieuse à générer des conditions productives en dehors de soi-même : c'était une forme d'"autorité charismatique". Cicéron cite la felicitas comme l'une des quatre vertus du général exemplaire, avec la connaissance de la science militaire (scientia rei militaris), la virtus (à la fois "valeur" et "vertu") et l'auctoritas, l'autorité. La virtus était un complément régulier de la felicitas, qui n'était pas censée être attachée à ceux qui étaient indignes. Cicéron attribuait notamment la felicitas à Pompée le Grand, et distinguait cette felicitas même de la bonne chance divine dont jouissaient des généraux tels que Fabius Maximus, Marcellus, Scipion le Jeune et Marius.

Les sentences (sententiae) de Publilius Syrus sont souvent associées à des qualités divines, dont Felicitas : "La felicitas du peuple est puissante lorsqu'elle est miséricordieuse" (potens misericors publica est Felicitas). Les épithètes de Felicitas incluent. Augusta, la déesse dans son association avec l'empereur et le culte impérial. Fausta ("Favorisée, Fortunée"), une divinité d'État vénérée le 9 octobre en conjonction avec Vénus Victrix et le Genius Populi Romani ("Génie" du Peuple romain, également connu sous le nom de Genius Publicus).

Publica, la Felicitas "publique" ; c'est-à-dire l'aspect de la force divine qui était concerné par la res publica ou la cité, ou par le peuple romain (Populus Romanus). Temporum, la Felicitas "des temps", un titre qui souligne la felicitas vécue dans les circonstances actuelles. Probus Latin : Marcus Aurelius Probus Augustus ; né le 19 août 232 - septembre/octobre 282, était empereur romain de 276 à 282.

Pendant son règne, la frontière du Rhin et du Danube fut renforcée après des guerres réussies contre plusieurs tribus germaniques telles que les Goths, les Alamans, les Longiones, les Francs, les Burgondes et les Vandales. Les Agri Decumates et une grande partie du Limes Germanicus en Germania Superior furent officiellement abandonnés pendant son règne, les Romains se retirant vers les fleuves Rhin et Danube. Né en 232 à Sirmium (aujourd'hui Sremska Mitrovica), en Pannonie inférieure, fils de Dalmatius. Probus entra dans l'armée vers 250 à l'âge adulte. Nommé tribun militaire par l'empereur Valérien, il se distingua ensuite sous les empereurs Aurélien et Tacite. Tacite le nomma gouverneur de l'Orient, et la mort de Tacite en 276 incita les soldats de Probus à le proclamer empereur.

Florianus, le demi-frère de Tacite, fut également proclamé successeur par ses soldats, mais il fut tué après une campagne indécise. Probus se rendit à l'ouest, battant les Goths le long du bas Danube en 277, et acquérant le titre de Gothicus. Sa position d'empereur fut ratifiée par le Sénat à cette époque. Tête sculptée de Probus de Brescia, dans le nord de l'Italie.

En 278, Probus fit campagne avec succès en Gaule contre les Alamans et les Longiones ; ces deux tribus avaient avancé par la vallée du Neckar et traversé le Rhin pour pénétrer sur le territoire romain. Pendant ce temps, ses généraux vainquirent les Francs, et ces opérations visaient à dégager la Gaule des envahisseurs germaniques (Francs et Burgondes), ce qui permit à Probus d'adopter les titres de Gothicus Maximus et de Germanicus Maximus. L'un de ses principes était de ne jamais laisser les soldats inactifs et de les employer en temps de paix à des travaux utiles, tels que la plantation de vignobles en Gaule, en Pannonie et dans d'autres districts, afin de relancer l'économie dans ces terres dévastées. D'une importance plus grande et plus durable, Probus commença à installer les tribus germaniques dans les provinces dévastées de l'empire. En 279-280, Probus fut, selon Zosime, en Rhétie, en Illyrie et en Lycie, où il combattit les Vandales.

Au cours des mêmes années, les généraux de Probus vainquirent les Blemmyes en Égypte. Probus ordonna alors la reconstruction des ponts et des canaux le long du Nil, où la production de grain pour l'Empire était centrée. En 280-281, Probus réprima trois usurpateurs, Julius Saturninus, Proculus et Bonosus. L'étendue de ces révoltes n'est pas claire, mais il y a des indices qu'elles n'étaient pas seulement des problèmes locaux (une inscription avec le nom de Probus effacé a été trouvée jusqu'en Espagne). En 281, l'empereur était à Rome, où il célébra son triomphe.

Probus était impatient de commencer sa campagne orientale, retardée par les révoltes à l'ouest. Il quitta Rome en 282, se dirigeant d'abord vers Sirmium, sa ville natale. Différents récits de la mort de Probus existent. Selon Joannes Zonaras, le commandant de la Garde prétorienne, Marcus Aurelius Carus, avait été proclamé, plus ou moins à contrecœur, empereur par ses troupes.

Probus envoya quelques troupes contre le nouveau usurpateur, mais lorsque ces troupes changèrent de camp et soutinrent Carus, les soldats restants de Probus l'assassinèrent à Sirmium (septembre/octobre 282). Selon d'autres sources, cependant, Probus fut tué par des soldats mécontents qui se rebellèrent contre ses ordres visant à les employer à des fins civiques, comme l'assèchement des marais. Carus fut proclamé empereur après la mort de Probus et vengea le meurtre de son prédécesseur. Numismate de renommée mondiale, passionné, auteur et négociant en pièces anciennes authentiques grecques, romaines, byzantines, monnaies du monde, etc. Ilya Zlobin est un individu indépendant qui a une passion pour la collection de pièces de monnaie, la recherche et la compréhension de l'importance du contexte historique et de la signification que toutes les pièces et objets représentent.

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